En cette période de migration, vous avez surement vue sur vos notams des mises en garde liées au risque aviaire. Encore cette semaine, j’ai diminué mon tour de piste de 100 ft car des grues convergeaient vers mon avion à la même altitude ; elles sont passées au dessus de moi. Il faut savoir que les oiseaux prêtent attention au sol mais en vol, c’est une autre histoire. Ils ne semblent pas appréhender le danger ni notre vitesse.
On se souvient tous de ce DR400 qui a percuté un cormoran et qui a malheureusement laissé aucune chance aux 4 occupants de l’aéronef. Il avait décollé de Lognes.
Un accident survenu en novembre 2017 qui, pour celui-ci a eu une fin plus heureuse montre à quel point on doit être vigilent. Le pilote s’est posé mais le cas est impressionnant. Je vous laisse le rapport du BEA avec les photos.
En cette période, si vous transportez des passagers, sensibilisez les à observer le ciel pour vous aider à les repérer. Aussi, n’hésitez pas à prévenir la tour ou les autres pilotes.
Aussi, le risque animal n’est pas forcément lié aux oiseaux. Pour ma part, j’ai failli me prendre un chevreuil à l’atterrissage il y a quelques mois. Et aussi… Connaissez-vous cette histoire. Un avion militaire ce serait pris un lapin échappé par un aigle…
Allé, bonne soirée à tous