Bonjour à tous,
Il y a un état par lequel nous sommes tous passés ici c’est celui d’apprenti pilote. Un jour on a passé le pas, on pose ses fesses dans l’avion et l’inconnu.. un rêve était entrain de se concrétiser. Oui ! mais pas sans difficulté…
Cela commence souvent par le fait de rouler droit sur le taxiway ; en effet, il n’est pas naturel d’accélérer avec les mains et diriger avec les pieds. Nous sommes Presque tous automobilistes et là, on se retrouve confronté à une nouvelle façon de se déplacer au sol. Ensuite vient le fait de garder un avion en palier.. en ligne droite puis en virage. Le temps passe et tout ça devient naturel. A ce stade, on progresse vite.
Mais arrive le temps de se poser « seul » et réussir ses arrondis. On ne va pas se voiler la face. Pour beaucoup, c’est le moment de la frustration. Ça nous parait simple et pourtant ça ne rentre pas ! trop haut ; trop bas, trop rapide ; ça ne pose pas ou c’est brusque. Et on perd patience..
Et pourtant on sait que lorsque l’on y arrivera, un jour très proche, notre instructeur descendra de l’avion et nous lâchera seul. On ne sait jamais si on est prêt ; peur de faire la boulette mais lui, il sait que l’on est à maturité. Croyez-moi ce posé ; on le réussi dans 99% des cas. Souvent on est surpris car l’avion décolle plus vite, c’est facile mais… il aura plus de mal à poser ; surtout sur des avions légers comme le lionceau pour ma part.
A ce stade, on croit savoir piloter. On sait décoller et se poser mais piloter c’est aussi naviguer. Nouvelle difficulté.. Tout s’enchaine, la radio, les zones, les caps, la dérive et j’en passe. Mais cette étape aussi se passe bien. On apprend tout simplement quelques choses que l’on ne connait pas.
A coté de tout ça, on fatigue car il y a la théorie. Pour ma part ce qui me posait problème, c’était les nuages, leurs caractéristiques et leurs effets. Avant de piloter on sait qu’il y a des nuages, “C’est un peu noir, il va flotter” et ça s’arrête à ça. On a la sensation que l’on veut faire de nous des météorologues ; et pourtant c’est si important.
Et puis un jour on y est, on est pilote et on s’aperçoit du chemin parcouru.
Ce post a pour vocation que vous nous expliquiez en commentaires quelles étaient vos difficultés. Les identifier ici montreront aux jeunes pilotes qu’ils ne sont pas moins que les autres.. On a tous, je pense, vécu le même schéma.
Et par ce post je remercie Pierre-Alexandre Grimbert avec qui j’ai fait 95% de mon initiation et Jean-Christophe Orsolle pour mon premier lâché. Merci les gars !
Bonne journée,
Sébastien.

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